[Actif star] Vitamine C : faites-en la queen de votre routine skincare

Vous avez laissé votre bonne mine estivale sur la plage ? Profitez de la rentrée pour cibler votre teint terne et les ravages post-UV du stress oxydatif avec un seul actif cosmétique : la vitamine C.

Sa liste de propriétés est longue comme le bras. Antioxydante, elle renforce la peau contre le stress oxydatif induit par les radicaux libres, notamment les rayons du soleil. Pro-collagène, elle prévient la formation de rides en agissant comme co-facteur enzymatique. Dépigmentante, elle inhibe la synthèse de la tyrosinase et éclaircit ainsi les taches brunes installées tout en luttant contre l’apparition de nouvelles traces d’hyperpigmentation. Et contrairement aux idées reçues, elle n’est pas photosensibilisante : elle peut donc être utilisée tout en long de l’année, y compris en été.

Petite astuce : la vitamine E est la meilleure amie de la vitamine C. Alors n’hésitez pas à mélanger ces deux copines dans votre routine pour potentialiser votre cocktail vitaminé de rentrée !

La vitamine C pure

C’est la forme de vitamine C la plus connue et la plus performante ! Vous la retrouverez sur la liste d’ingrédients de vos soins derrière son intitulé scientifique : acide L-ascorbique. Elle offre une activité antioxydante dès 0,5 % de concentration dans les cosmétiques, mais il existe des soins qui peuvent monter à 20 % voire 30 % de concentration – sachant que cette dernière n’est pas réglementée.

Elle a toutefois un gros défaut : la vitamine C pure n’est pas stable et tend à s’inactiver dès qu’elle est au contact de l’eau. C’est pourquoi elle ne peut être intégrée que dans des formules aqueuses qui ont un pH acide (inférieur à 3,5). Cette acidité de la formule peut poser des soucis aux peaux les plus délicates : rougeurs, irritations, picotements… même après une phase d’accoutumance progressive.

Cette acidité de la formule est également très importante pour assurer la pénétration de la vitamine C au niveau des couches supérieures de votre épiderme. Sans une formule acide, elle restera à la surface de votre barrière cutanée – qui est hydrophobe par nature alors que l’acide L-ascorbique est hydrophile. Haut les cœurs : il existe d’autres solutions pour intégrer la vitamine C à votre routine !

Les dérivés de vitamine C

Pourquoi les choisir ?

Les dérivés de la vitamine C offrent un excellent compromis pour les formulateurs et pour nous, les fans de skincare. Plus faciles à stabiliser dans les formules, la plupart d’entre eux sont également plus doux et donc compatibles avec tous les types de peau. Ce qui ne les empêche pas de conserver des bienfaits très similaires à ceux de l’acide L-ascorbique – avec parfois une absorption supérieure.

Nettement majoritaires dans les soins de la peau, ces formes dérivées sont le plus souvent des esters d’acide ascorbique. Il en existe beaucoup, chacune avec ses atouts cosmétiques et galéniques. Certaines formes sont par exemple solubles dans l’huile, quand d’autres ne se mélangent qu’avec de l’eau. Dans tous les cas, elles sont idéales pour se familiariser tout en douceur avec la vitamine C.

Les dérivés de vitamine C présents dans nos soins

Le glucoside d’ascorbyle : c’est une forme stable de vitamine C combinée à du glucose qui, une fois captée par les tissus, se décompose progressivement en acide ascorbique. Il booste l’éclat, prévient les rides et éclaircit les taches. Il est présent dans la crème hydratante anti-âge d’Alaena et dans le sérum SKIN REVIVE de Mimétique.

Le palmitate d’ascorbyle : c’est un complexe d’acide palmitique et d’acide ascorbique. Liposoluble, il s’intègre dans les produits à base huileuse et possède un bon pouvoir de pénétration. Il est actif sur les signes de l’âge à partir d’un dosage de 1 %. Il est présent dans la Daily vitamin infusion d’Indie Lee, une huile surdouée qui cumule vitamines C, A, D et E.

Le tétrisopalmitate d'ascorbyle : considéré comme un précurseur de la vitamine C, il a l’avantage de proposer des propriétés extrêmement proches de celles de l’acide ascorbique. Les inconvénients en moins, car il peut être utilisé à de fortes concentrations sur la peau. Il est présent dans le sérum bio-rétinol + C booster d’Evolve et le sérum éclaircissant d’Odacité.

L’ascorbyle phosphate de sodium : celui-ci est réputé pour être très peu irritant, ce qui en fait l’allié des peaux sensibles ou à imperfections. Intégré dans les formules aqueuses, il est très stable et facile à conserver, bien que son pouvoir de pénétration soit parfois mis en doute. Il est présent dans la crème visage The One de Nuori et la Holi(Oil) d’Agent Nateur.

L’ascorbate de tétrahexyldécyl : il est lui aussi apprécié pour sa douceur, d’où le fait qu’il soit adapté à la plupart des types de peau. Soluble dans les lipides, il offrirait une biocompatibilité optimale avec la surface cutanée. Il est présent dans l’huile corps Hydra-Firm d’Odacité, le gommage corps Hydra-Firm de la même marque et le masque Meli Glow de Leahlani.

Les ingrédients naturellement riches en vitamine C

Pourquoi les choisir ?

Les dérivés de la vitamine C sont tous synthétiques, sans être douteux pour l’environnement ou pour votre santé. Rappelez-vous : tout ce qui est synthétique n’est pas forcément mauvais et, inversement, tout ce qui est naturel n’est pas toujours inoffensif. Si néanmoins le 100 % d’origine naturelle est important pour vous, sachez que bon nombre de plantes produisent naturellement de la vitamine C.

Nous vous présentons quelques sources naturelles de vitamine C ci-dessous, mais il faut savoir qu’il en existe beaucoup d’autres. Dans tous les cas, leur concentration en vitamine C mobilisable par notre peau reste théoriquement inférieure à celle de la vitamine C pure et des dérivés synthétiques. Ces ingrédients n’en sont pas moins un choix à considérer pour les peaux vraiment très délicates.

Les sources naturelles de vitamine C présentes dans nos soins

La prune de Kakadu : cette petite prune originaire d’Australie contiendrait jusqu’à 100 fois plus de vitamine C qu’une orange ! Vous la retrouverez sous forme d’extrait dans le gel nettoyant Gospel d’Antipodes et l’huile corps Hydra-Firm d’Odacité (qui intègre la vitamine C sous deux formes pour plus de bienfaits : l’une synthétique, l’une d’origine naturelle).

L’acérola : c’est la fameuse petite cerise des Antilles qui fait tant parler d’elle ! Moins riche en vitamine C que la prune de Kakadu, elle en contient malgré tout près de 30 fois plus qu’une orange. Vous la retrouverez par exemple dans l’élixir hydratant du matin Aloha Ambrosia de Leahlani, dont la texture très légère et soyeuse ravira les peaux mixtes à grasses.

L’argousier : ses baies contiennent de la vitamine C, mais aussi des vitamines A et E. Il était d’ailleurs consommé sous forme de boisson énergisante par les athlètes chinois ! En cosmétique, c’est un formidable actif régénérant et antiradicalaire. Vous le retrouverez dans le masque vitamines A.C.E de Q+A et l’irrésistible sérum éclaircissant Siren de Leahlani.

Le fruit du dragon : aussi appelé « pitaya », ce fruit exotique concentre de hauts niveaux de vitamine C et de caroténoïdes. Leurs propriétés antioxydantes contribuent à prévenir le vieillissement cutané prématuré. Vous le retrouverez dans le sérum contour des yeux et des lèvres Holi(Glow) d’Agent Nateur, idéal pour rafraîchir et illuminer votre regard fatigué.

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